mardi 13 novembre 2012

B2-2 Les tribus urbaines












Les tribus urbaines décrivent un phénomène social apparu face au désaccord d’un monde fortement individualisé. Il s’agit de groupes qui essayent de vivre en marge de la société avec leur propre culture et ils sont différenciés particulièrement des autres grâce à un style vestimentaire particulier.

Toutefois, à l’époque actuelle, les tribus urbaines semblent évoluer vers un simple esthétique dictée par les canons de la mode. Seraient-ils passés du côté de "l’ennemi" ?

La jeunesse est l’étape de la vie la plus conflictuelle d’un point de vue social, puisqu’elle suppose de faire le pas de l’enfance à l’âge adulte. Il s’agit d’un processus dont l’aboutissement répond à la définition complète d’une personnalité forgée. Toutefois, les adolescents - et autres moins adolescents - inconscients face à leurs changements et peu enclain à mûrir "normalement", choisissent bien souvent, de s’inventer des identités de rôle, des déguisements au moyen desquels ils croient acquérir une personnalité plus authentique et différenciatrice. Cela répond, probablement, à un véritable manque social qui est mis en évidence par ce qu’on appelle la "crise d’identité" que nous vivons lors de cette étape de la vie.



La propriété principale qu’ont la plupart des tribus urbaines, est une manière de naviguer à contre courant dans une société fortement individualisée et soumise à une compétitivité difficile. Le groupe d’amis est un répère principal de l’adolescent, qui essaye de chercher un échappatoire face à une réalité parfois peu satisfaisante présentée comme futur, soit pour la fuir, soit pour lui faire face. La prétention principale est la différenciation du reste du monde, toutefois, dans cette tentative d’être différent, ils retombent paradoxalement dans l’égalité collective.

Dans le fond, on doit combiner des forces, trouver un modèle à imiter et utiliser le groupe d’amis comme un endroit où l’on peut tourner la tête avant de possibles désaccords. Après tout, la dépersonnalisation régnante dans nos groupes est une sorte de recherche de la reconnaissance des autres, une nécessité, plus qu’excessive, de l’appui des gens qui nous entourent.

Les tribus urbaines est un phénomène propre au siècle XXe, bien que la nécessité humaine de s’établir dans des groupes ou des clans a toujours existé. L’appartenance à une tribu suppose d’observer un certain style de vie, une idéologie et un style vestimentaire. Tous se caractérisent par une claire position d’auto-margination en essayant d’exprimer leur désaccord avec la société. Ce qui est collectif est évalué au-dessus de ce qui est individuel, de sorte que la personnalité soit acquise comme un ensemble. Durant les années 50, les rockers se créent déjà une image propre : les uns avec des motos, du cuir et le rock and roll ; les autres avec un vespa et un style élégant, impeccable.

Les hippies, apparus dans les 60, diffusent une véritable culture avec leur style de vie de Bohème, leur vision propre et l’événement autour duquel ils ont uni leurs forces : Le Vietnam.

Le mouvement Punk s’est étendu, autour du phénomène "Sex Pistols", depuis le milieu des 70 dans la périphérie des principales villes de l’Europe. Les vêtements sales, laids et provocateurs, et tout un tas d’ustensiles destinés (colliers, percings) sont leur façon de surprendre voir même, de déranger à la société. La critique est rendue latente dans son propre corps. Les Heavys, avec leur culture musicale ; les Breakers, unis par la danse, le Hip-hop ; les gothiques, avec un pessimisme marqué et un esthétique très particulier, inondé de symboles à moitié religieux voir sataniques ; les Rockabillies, les Okupas...

En réalité il s’agit de différentes déviations d’un même phénomène tribal. Mais, à l’exception de quelques minorités qui maintiennent le cérémonial, les tribus existantes sont distinguées actuellement seulement par une détermination esthétique, les mêmes vêtements "fashion" ou pas. Les Indies, avec leur style POP britannique ; les Cools, ceux qui portent l’excentrique et l’original ; Les Pijos de Madrid, ceux que nous connaissons tous mais avec lesquels aucun de nous s’identifie ; les Neohippies, les Neopunks...



L'emo

L'emo est un sous-genre du punk hardcore. Depuis l'apparition du terme, emo a fini par définir différentes variantes indépendantes, aux liens de parenté assez lâches, mais ayant une origine commune. Son utilisation (notamment en ce qui concerne le fait de savoir quels groupes peuvent recevoir ce qualificatif) est sujette à controverse.


À partir du milieu des années 1990, l'emo a commencé à refléter la scène indie influencée par le nouveau groupe de Ian MacKaye, Fugazi, lui-même un dérivé de la première vague emo. Des groupes comme Sunny Day Real Estate et Texas Is The Reason ont proposé un style emo plus proche de l'indie rock, plus mélodique et moins chaotique que son prédécesseur. Cette scène indie-emo a survécu jusque tard dans les années 1990, quand ses groupes-phares se sont séparés ou ont emprunté une voie plus grand public (mainstream).
De nouveaux groupes ont alors commencé à imiter ce son plus grand public, créant le genre de musique aujourd'hui connu sous le nom d'emo dans la culture populaire. Cette appellation était utilisée dès ses origines pour qualifier une large variété de groupes, et le spectre couvert par les groupes classés aujourd'hui comme emo, dans son sens moderne, est encore plus vaste, faisant de ce terme un qualificatif imprécis plutôt qu'un genre de musique spécifique.

Les hippies

 


Le mouvement hippie est un courant de contre-culture apparu dans les années 1960 aux États-Unis, avant de se diffuser dans le reste du monde occidental. Les hippies, issus en grande partie de la jeunesse nombreuse du baby boom de l'après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation.
L'ouverture à d'autres cultures, un besoin d'émancipation et la recherche de nouvelles perceptions sensorielles, les amenèrent aux expressions artistiques du psychédélisme. Dans leurs communautés, ils tentèrent de réaliser leur aspiration à vivre librement, dans des rapports humains qu'ils voulaient plus authentiques.
En rupture avec les normes des générations précédentes, le mouvement a eu une influence culturelle majeure, en particulier dans le domaine musical. L'assimilation de nombreuses valeurs issues de ce courant a apporté une évolution des mœurs de la société dans son ensemble même si le mouvement lui-même a perdu progressivement son ampleur.

  Les hippies chic



Les chales ou chalalas

Profil du Chalala : Il faut tout d'abord indiquer qu'il existe plusieurs sortes de Chalalas, dont les deux plus importantes:
-Les chalalas d'apparence
-Les chalalas d'esprit ou de mentalité

Les chalalas sont en général des personnes plutôt jeunes qui se regroupent à partir de valeurs communes, telles que les fringues (Diesel, marque de jean la plus demandée et la plus chère, miss sixty, sac dior, converses, sac à dos east-pack pour les cours etc...)

A savoir : L'ennemi du chalala : le skateur qui kiffe le métal.
Le chal aime star académy et ce genre de choses pour la plupart. Ils detestent le metal et le look trop decontracté du skateur.

Cette description est valable pour les chalalas d'apparence.
Certains de la 2e catégorie (mentalité ou esprit) ont un mépris envers les moins riches, un sentiment de supériorité par rapportaux autres.
Le chal de mentalité s'habille de la même façon que d'apparence à part que dans leur catégorie si tu n'as pas les fringues de chals, ils te rejetent alors que les chals d'apparence ils t'acceptent :

Chalalas d'apparence :

Comme leur nom l'indique, ceux-là se reconnaissent à leur apparence : en fait, dont la façon dont ils s'habillent, se coiffent

Leur spécialité : La mode grâce au fric (ils sont avantagé avec l'argent !)
Les chals d'apparence adorent les États-Unis le plus souvent et préfèrent les converses avec le drapeau des E.U représenté dessus.
Ils aiment les grandes marques.


Chalalas de mentalité ou d'esprit :

Ils s'habillent comme ceux d'apparence.
Ils n'hésitent pas à se venger pour quoi que ce soit, se sentent supérieur, se moquent de ceux qui n'ont pas assez de fric pour s'acheter les mêmes fringues qu'eux.


Il y a un troisième type :

LES FAUX CHALS : Ils vénerent les chals, sont les lèches-bottes et essaient de s'habiller pareil et de prendre les mêmes manières (un cas souvent pour les filles) :

Caractéristiques des Chalalas : 

-Pour les garçons, on peut voir qu'ils se mettent du gel, et c'est si précis qu'on devine qu'ils ont mis trois heures pour que ce soit à la perfection !
-Toujours pour les mecs :
les cheveux sont généralement délicatement coiffés en arrière.
-Bon évidemment une chemise Ralph Lauren.
Il y a aussi ceux qui portent des chemises blanches, ceux-là sont le plus souvent les chals de mentalité.
-Le bas des jeans (diesel de préference ou Davis) retroussé
-Chaussures : (Puma/Timberland)


La plupart des chals ont le plus souvent l'avantage d'avoir plus d'argent et ont la chance de s'offrir des fringues à la mode du moment qui reflètent leur personnalité et c'est leur choix.
Ceux de mentalité sont les mêmes que ceux de l'apparence à la difference qu'eux ils ne sont pas gentils : ils ont un sentiment de superiorité par rapport aux autres.
Et ceux qui les envie et essaient de les ressembler. 



Les gothiques













Le mouvement gothique est apparu entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 au Royaume-Uni, après les mouvements musicaux punk et post-punk.
Il s'est en partie inspiré du cinéma expressionniste allemand, du fantastique et du roman gothique. Le mouvement et son esthétique se sont propagés sous des formes diverses en Europe et aux Etats Unis. Il se caractérise visuellement par un important souci d'esthétisation et de théâtralisation, avec un attrait marqué pour les éléments sombres et parfois provocants. Il existe ainsi un code vestimentaire, la mode gothique essentiellement basée sur le noir et les couleurs sombres.


Devenir gothique
Je suis gothique



BCBG


BCBG abréviation de « bon chic bon genre » ; issue des beaux quartiers de Paris, Neuilly sur seine, et des grandes villes régionales, elle désigne des personnes au style classique et élégant, de très bonne éducation (aristocrates et bourgeois). L'expression a été popularisée par Thierry Mantoux dans son ouvrage Le Guide du BCBG, illustré notamment par l'architecte Jacques Bléhaut, publié en 1985 chez Hermé. Un livre devenu un best-seller et vendu à plus de 500 000 exemplaires. Aujourd'hui, Le Guide des bécébranchés paru en mai 2009 à l'Archipel et co rédigé par Jean-Baptiste Giraud, Laure de Charette, Flore Ozanne et Inès Lacaille redéfinit cette catégorie qui a quelque peu évolué.


Les punks



Les punks sont un groupe principalement anarchiste qui trouve ses origines dans les années 1980 (et provient de Grande-Bretagne). Leur positionnement politique s’exprime par un refus de l’État, de l’Église et des représentations familiales patriarcales. Ce groupe de personnes interprète l’existence de ces éléments comme la domination machiste et capitaliste qui règne dans le monde entier. « L’anarcho-punk propose une société civile autogérée, dépourvue de partis politiques mais fédérée. Pour rendre cela possible, deux conditions sont à respecter : d’une part, que chacun soit maître de sa propre vie, et d’autre part, que chaque être humain puisse évoluer librement » (Reguillo, 1998 : p. 63). Pour ce faire les groupes de débat et de réflexion sont très présents, tout comme les rencontres musicales pendant lesquelles il existe un échange d’intérêts et de visions du monde. L’auteur cite comme exemple d’organisation culturelle et politique.
Un membre de cette tribu urbaine exprime ses critiques contre l’Église. Sa vision politique est réactive et doit évoluer dans le temps présent : la résignation, le « tendre l’autre joue » et le « tu souffres beaucoup sur Terre mais cela n’est pas important car dans les Cieux tu auras une vie magnifique » et toutes ces affirmations qui servent à empêcher les gens d’agir dans le temps présent. On croirait toujours que les choses seraient bien meilleures à l’avenir. Il s’agit d’une manipulation pour faire oublier le présent et faire oublier également que l’avenir se construit dans le présent. C’est pourquoi, si nous restons maintenant les bras croisés, l’avenir ne changera pas (entretien cité par Reguillo, 1998 : p. 65).
 Le mouvement Punk
 wikipédia


à vous de continuer la recherche...

BON TRAVAIL!

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